Qu’est-ce que Jésus change dans ma vie ?

 

logo luther 2017Bonjour à toutes et à toutes ! En ce retour de vacances, nous reprenons notre semainier « 2017, nos thèses pour l’évangile ».

Cette fois le délai pour répondre à la question est un peu court, puisque la question de ce mois sera abordée lors du culte du 14 septembre… mais j’ai confiance dans votre célérité. Et surtout, n’oubliez pas qu’il est encore possible d’ajouter votre commentaire après le culte.

Cette introduction faite, il est temps de présenter la question que nous vous proposons :

Qu’est-ce que Jésus change dans ma vie ?

De multiples manières, l’Évangile affirme la force transformatrice de la parole de Jésus par la puissance de l’Esprit.

Nombreux sont les témoignages des hommes et des femmes dont la vie a été changée, bouleversée, relevée, réorientée par Jésus, par son message, par sa mort et sa résurrection. Et moi, qu’est-ce que Jésus a changé et change dans ma propre vie ?

Que pouvons-nous affirmer par rapport à cette puissance transformatrice ? Quels sont les changements nécessaires dans ma vie et dans la vie sociale ?
Références :

Quelques références bibliques pour réfléchir :
Jean 2, 1-11 ; Romains 12, 1-2 ; Éphésiens 4, 20-24

3 réponses
  1. Anonyme
    Anonyme dit :

    Blaise Pascal a voqu le besoin de l’homme pour J sus lorsqu’il a dit Il y un vide dans le coeur de chaque homme que seul Dieu peut combler par son fils J sus-Christ. Voulez-vous conna tre J sus-Christ personnellement comme votre sauveur vivant ? Aussi audacieux que cela puisse para tre, c’est possible ! J sus souhaite tellement tablir une relation personnelle d’amour avec vous qu’il a d ja fait tout ce qu’il faut pour cela.

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  2. Un paroissien de Saint Jean
    Un paroissien de Saint Jean dit :

    Dieu transcendant,
    Dieu immanent,
    Prêtre Eternel et Véritable.

    Qu’est ce que Jésus a changé, change ou changera en moi ?
    Qu’est ce qu’Il n’a pas changé aussi pendant tant d’années ?

    Qu’est ce que Jésus a changé, change ou changera pour les hommes, les femmes et les enfants après un été aussi meurtrier à Gaza, en Irak, en Syrie, en Ukraine, au Nigéria, en Afghanistan ou ailleurs ?

    Qu’est ce qu’Il n’a pas changé aussi pendant tant d’années pour tous les peuples outragés, brisés, martyrisés et non libérés des souffrances ?

    Notre Dieu nous veut libre et responsable alors Il nous laisse peut être, en conscience, participer à notre échelle humaine à la conscience collective de l’Humanité. Mais alors n’est-Il pas comme le prétendent les conceptions déistes un Dieu qui ne s’occupe pas de nous et du monde, un simple Dieu horloger, grand architecte de l’univers ?
    Mais Il nous laisserait alors souvent dans un réalisme terrifiant… C’est peut être le cas…

    La nouvelle alliance nous montre les miracles que Jésus a accompli à travers les effets du spirituel sur le matériel, la potentialité d’un homme nouveau qui est enfouie en nous et qui peut s’exprimer, encore un effet du spirituel sur le matériel pourrais t’on dire…

    Que peut signifier aussi ce renouvellement dans l’esprit de l’intelligence, de notre intelligence pour discerner la volonté de notre Dieu ?
    Pour ma part mon espérance, ma part de foi que je ressens à travers les textes qui nous ont été proposés est que Jésus, comme le disait une fois notre pasteur Frédéric Chavel dans sa prédication, peut ouvrir des brèches dans nos vies :
    Le sens ainsi proposé me conduirait peut être à souhaiter ou à envisager des microévolutions, des évolutions, des changements qui permettraient aux hommes et à mon individualité de parvenir davantage à sortir des limites du monde matériel, de ses réalités, de ses données. De considérer que les contingences existeront toujours, qu’elles pèsent dans nos vies mais que nous pourrions les percevoir, les vivre différemment en donnant aux vicissitudes matérielles la dimension métaphysique qu’elles peuvent cacher, afin que celles-ci prennent un sens et soient supportables ou dépassables.
    C’est peut être aussi vers cela que Jésus veut nous amener.

    Ces brèches pour constater peut-être aussi les petites ou les grandes choses que Jésus peut pour nous si nous discernons ce que nous pouvons pour lui.
    Jésus, par la puissance de l’Esprit pourrait ainsi nous décentrer de certains déterminismes physiologiques, psychologiques et nous permettre ainsi de trouver une plus grande fermeté dans le matériel, dans l’existence.
    Et aussi unir tous les éléments de nos vies, tout ce qui est divisé en nous et dans nos rapports aux autres pour nous confronter à ce qui nous aliène et ainsi le transformer.

    Pour nous replacer dans les limites de notre monde connu et de ses difficultés, les seules à mon sens qui sont bien tangibles, comment pourrais t’on être redressé de toutes nos contingences qui nous empêche d’écouter l’autre, de l’aider matériellement et moralement, d’être confiant dans l’avenir de nos sociétés ?
    En plaçant notre confiance dans la parole de Jésus qui nous aime pour nous même et pas pour ce que l’on comble chez lui ? Parce que peut-être lui seul nous donne notre véritable dignité, celle que nous recherchons trop souvent dans le matériel.

    Puisse ta Sagesse parvenir jusqu’à nous.

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  3. Benjamin
    Benjamin dit :

    Les trois textes me semblent proposer une explication en trois temps de l’action transformatrice de la parole de Jésus.

    Le texte de Jean nous parle d’une transformation à l’initiative de Jésus, rapide, soudaine, qui s’exerce dans le présent : l’eau se change en vin. Cela m’évoque l’idée d’une transmutation, le changement en quelque chose d’une autre nature. Cette image pourrait représenter une conversion, ou une brusque et profonde prise de conscience qui change la nature de nos pensées, nos paroles et nos actes.

    Le texte de l’Épitre aux Éphésiens nous parle plutôt d’une transformation à l’initiative de l’Homme. Il s’agit cette fois d’un choix, d’un acte délibéré, représenté par la métaphore du vêtement : « se dépouiller de son existence passée » puis « revêtir l’homme nouveau ». Ce changement-là ressemble à un départ (ou éventuellement nouveau départ) que chacun peut choisir de prendre. Cependant, il ne s’agit pas d’un acte qui repose sur la seule volonté. L’énergie à l’œuvre dans ce changement est la « transformation spirituelle de votre intelligence », qui rappelle fortement l’image donnée par le texte précédent. La force motrice du changement serait donc une version « intérieure » de la transformation de l’eau en vin : la communion avec l’Esprit et avec le Christ.

    Enfin, le texte de l’Épitre aux Romains présente, quant à lui, une transformation dans le temps. Ici, il ne s’agit pas seulement de prendre un départ, mais de poursuivre le voyage, et « renouveler notre intelligence » jour après jour. Cet engagement revitalisé quotidiennement nous fait trouver en Christ une transformation, une maturation lente et continue, dont la suite du texte nous présente les bienfaits. Cette fois, la condition de cette transformation est le suivant : « ne vous conformez pas au monde présent ». Je comprends cette phrase comme une exhortation à conserver un cap, trouver une stabilité et une paix en Christ, plutôt que nous laisser entraîner au gré des vents changeants de l’actualité ou de nos petits tracas quotidiens. Elle nous invite donc à revenir sans cesse aux sources de notre foi et à renouveler notre communion avec Jésus.

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